Sophie Tabakov

« Le premier pas est le seul pas »… 
Sophie s’est formée à la danse contemporaine à partir de 1975, principalement auprès de Wes Howard, à Marseille, puis de Margaret Jenkins à San Francisco, et enfin Michel Hallet Eghayan à Lyon. Elle a également étudié la danse classique, auprès de Dyana Byer à New York, puis Thomas Enckell à Lyon. En 1984 elle intègre la compagnie Hallet Eghayan, jusqu’en 1990. 

Elle se forme également au chant,  avec Sœur Marie Keyrouz à l’Institut International de Chant sacré à Paris, avec Ana Nozatti en chant Lyrique, avec Borys Cholewka en chants du monde Slave, et Kalliroi Raouzéou, en chant Grec et Rebetiko (Voir clip).

« Bien que ses pieds soient bien ancrés dans le sol, son mouvement est celui d’une plume. Elle ne pèse pas lourd, sauf pour ceux qui connaissent le poids, la force d’attraction et, tout autant, l’impesanteur. » (Marie-Christine Vernay – Danse la Vie, Danse la Ville – 2021)

Chorégraphe / Danseuse 

Prix Villa Médicis Hors Les Murs en 1992 pour sa recherche sur les danses rituelles des Indiens de la côte pacifique nord-ouest des U.S.A. En 1993, elle fonde avec Laurent Soubise la Cie Anou Skan à Lyon. Plus de 25 ans d’aventures artistiques, pour des festivals nationaux et internationaux, en Italie, Bulgarie, Grèce, Espagne. Biennales de la Danse de Lyon, Festival Oriente-Occidente, Nuits des Musées, Nuits Sonores, Festival FITE , Alliance Française de Granada, mais aussi galeries, églises, jardins, plages, ruines, et autres lieux improbables. Elle invente le festival Croisements : champ de rencontres et de créations autour de la transmission et des cultures ancestrales.

Avec les cultures grecques, balkaniques et persanes, elle poursuit, depuis 10 ans, un chemin entre orient et occident, de danses, chants, et rythmes.  Elle se forme auprès de différents chorégraphes en danses traditionnelles de Grèce, et des lisières de la Grèce : Bulgarie, Turquie, Mer Noire. En 2003, suite à la rencontre avec le derviche Iranien Javad, elle s’initie à la danse du tournoiement, qu’elle poursuit auprès de Sharohk Moshkin Ghalam, avant de pouvoir enclencher une pratique régulière et autonome, au sein de la Cie Anou Skan, et de développer une pratique originale, avec Laurent Soubise, tissée de toutes ses expériences et croisements artistiques. 

Elle apprend le Daf, l’instrument sacré qui accompagne la Danse du Tournoiement.

Photo : Mélissa Druet

Chant sur scène 
Chants Slaves , chants sacrés – Groupe « Jamais bleu sans toi » chants Slaves et Tziganes avec Borys Cholewka et Maurice Blanchy, en Belgique, de 1998 à 2003.

Cinéma 
Actrice et danseuse dans le film « Sur Quel Pied danser » de Paul Calori et KostiaTestut – 2015. 

Actrice dans le film « Tout contre elle » de Gabriel de Bomin – ARTE 2018
Actrice dans le film « Belladone » de Sophie Tavert Macian – 2020

Théâtre 
Avec le Théâtre Narration, et  auprès de sa metteuse en scène Gislaine Drahy, elle participe à de nombreuses aventures artistiques, de performances, de créations et d’ateliers auprès du public, collèges, résidences dans les théâtres et tournées en France dans les CDN, avec notamment les créations« Doruntine » et  « Neige » de 1996 à 2006
Collaboration avec Gertrude2 et sa metteuse en scène Guillemette Grobon.
Collaboration avec la Cie « Par le mot », metteuse en scène Nicolette Picheral.

Enseignement Danse, Histoire de la Danse
Intervenante à l’ENSATT, à l’Université Lyon II, l’Université Grenoble, à l’ESPE académie de Lyon/ Université Lyon 1  //  Masterclass au CRR Clermont Ferrand  //  Participation à la revue «Transmettre »  éditions de l’Attribut, sortie mars 2018.

« Je danse pour exister. Il me semble que la danse sait atteindre qui on est en tant qu’être. La danse est quelque chose dont il faut être amoureux. Si l’on décide d’en faire son métier, on va passer sa vie avec la danse. Elle a une place primordiale, indispensable. On va passer ses journées avec la danse, même lorsque l’on est fatigué, que l’on ne se sent pas capable… On est marié, fiancé, avec la danse. La place qu’elle occupe est une place de l’amour. »

                                                                               

Lui écrire : contact@anouskan.fr

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